Au printemps, la bataille tant attendue
pour la défense de la Sécurité Sociale
face aux réformes du gouvernement Raffarin n'aura
pas lieu. Quelques manifestations sans lendemain permettront
au gouvernement d'aller au bout de ses objectifs et cela
malgré des élections régionales largement
perdues (20 régions sur 21 passent à gauche).
La déception de la lutte perdue pour les retraites
l'an passé et le manque de mobilisation des grandes
organisations syndicales expliquent en grande partie l'
« immobilisme » face aux menaces réelles
que représente cette réforme.